Interview : Prestashop et OpenSource avec Antoine THOMAS

Mon invité du jour est Antoine Thomas de la société PrestaShop. Voici la retranscription du podcast Vaisonet disponible sur toutes les plateformes d’écoute.

Maxime : “C’est en quelque sorte leur avocat open source  Et nous allons parler aujourd’hui d’e-commerce, de la solution PrestaShop  De gestion de communautés et de licences open source. Et tout de suite, Antoine je te laisse la parole  Peut-être, tu peux te présenter, compléter ma présentation ?”

Antoine : “Oui, bien sûr.  Je travaille pour PrestaShop qui édite cette fameuse solution,  éponyme pour faire des boutiques en ligne.  Et mon rôle, à PrestaShop particulièrement c’est de m’occuper,  de tout ce qui concerne l’open source,  Donc c’est de la stratégie, de la réflexion faire avancer certains projets aussi  Et puis aider après les personnes en entreprise qui ont,  Des questions, des problématiques, par exemple dans un contrat de partenariat  Ce genre de choses là  Et puis après, on a aussi dans l’écosystème, donc en dehors de l’entreprise en fait  nos partenaires, des agences de freelance, des marchands  qui ont des questions régulièrement.  Et donc, il y a un travail de, je n’aime pas trop le terme d’évangélisation  Ça fait un peu startup américaine, mais en tout cas d’éducation et de conseils  Et de production de contenu pour soutenir l’idée que le logiciel est ouvert.  Du coup, c’est un peu l’objet du podcast, je crois.  De répondre à toutes ces questions aujourd’hui.”

Maxime : “C’est ça. Et donc, tu parles de logiciels ouverts, on parle de projets open source  Concrètement, pour ceux qui ne connaissent pas l’open source, c’est quoi ?  Ça veut dire quoi ?”

Antoine : “Alors, l’open source, ça signifie que le code du logiciel est disponible  Et que, du coup, il est distribué avec une licence  qui permet une écriture collaborative  C’est-à-dire que la licence, en fait, gère la notion de propriété intellectuelle  C’est comme si on écrivait un livre à plusieurs auteurs et qu’ensuite,  on pouvait intégrer et gérer ces modifications  Ça marche pareil un petit peu aussi par exemple avec la musique  Quand il y a un groupe ou un orchestre,  Du coup, on peut mettre le nom de tous les gens qui ont composé, etc.  L’open source, c’est pareil, mais appliqué du coup au logiciel.  L’avantage, c’est que ça permet de travailler  de manière distribuée sur des outils collaboratifs.  Chacun peut être un peu chez soi.  On n’est pas forcé d’être tout le temps dans le même bureau.  Et cette collaboration s’effectue à travers aujourd’hui, en 2020,  des outils modernes comme Slack, GitHub, des forums, des wikis pour la documentation,  etc.  L’idée, finalement, c’est que le logiciel n’appartient pas à une seule personne  ou une entreprise, mais il devient une forme de bien commun  qu’on a le droit d’utiliser  L’idée finalement de la licence et qu’elle protège évidemment les auteurs et l’éditeur  Mais aussi et donc du coup, elle donne des droits aux autres éditeurs.  Et c’est ça qui est vraiment intéressant.”

Maxime : “L’opposé, ce sont les logiciels propriétaires dans lesquels  on a aussi une licence, mais c’est uniquement une licence d’utilisation.  On n’a pas accès au code source ni aux droits de modification.  C’est bien ça ?”

Antoine : “Alors c’est l’idée effectivement.  La problématique que l’on peut rencontrer avec un logiciel propriétaire,  c’est qu’on n’a pas notre mot à dire sur la route.  D’une part, on ne peut pas l’améliorer, le modifier facilement,  sauf si des points d’extension ont été prévus.  Et puis, si l’éditeur, par exemple décide qu’on n’a plus le droit d’utiliser  une version, on n’a plus le droit de l’utiliser quoi.  L’avantage avec le logiciel open source, c’est que même si l’éditeur d’un logiciel  qu’on utilise ou un module par exemple pour PrestaShop disparaît  la licence nous donne l’autorisation de continuer à utiliser  mais aussi de maintenir dans le temps  Si, par exemple, le module supporte une vieille version de PHP,  on a le droit de demander à un développeur de le modifier  pour qu’il supporte une version plus récente.  Ce qui sera impossible à faire avec un logiciel propriétaire  On dépend strictement des décisions de l’éditeur.  C’est un des avantages à utiliser un logiciel open source  par rapport à un logiciel propriétaire, c’est qu’on va mieux maîtriser  la vie de ces logiciels au sein de l’entreprise.  C’est un peu l’idée.  Ça vous permet aussi d’adapter en fait.  C’est-à-dire quand on a un logiciel propriétaire,  on est un peu forcé de l’utiliser tel qu’il a été conçu.  Là, l’avantage, c’est que le modèle de données est ouvert.  Les points d’extension sont documentés et ouverts voilà.  Et puis s’il y a vraiment besoin, vous pouvez même carrément  faire votre propre version avec des choses différentes.  Alors vous devenez entre guillemets éditeur de votre propre solution.  Mais vous n’êtes pas parti de rien, vous êtes parti d’une base solide  pour faire vraiment quelque chose qui correspond à votre besoin strict.  Après à vous de le maintenir.”

Maxime : “Quand on parle de logiciel open source, on pense souvent à un logiciel gratuit. Alors est-ce que c’est vraiment le cas ? Parce que des fois, il y a un peu une difficulté de traduction du terme free en anglais. Libre ou gratuit ? Alors, est-ce qu’un logiciel libre est aussi un logiciel gratuit ? Est-ce que ça veut dire la même chose ?”

Antoine : “Pas du tout en fait. On est vraiment sur le cadre de Free, comme dans Free Beer Non, pardon, on n’est pas dans le cas de Free comme dans Free Beer. On est bien dans le cas de Free, comme free speech. Donc la liberté de parole, donc freedom la liberté. Il faut savoir que Richard Stallman lui-même a financé les débuts de la FSF et du projet GNU en vendant en fait, pas des licences Du coup, on décrit produits, mais en vendant Emacs ou des versions compilées pour différents systèmes Donc en fait ce qu’on achète dans ces cas-là, finalement, c’est la disquette ou le CD, etc. Mais pas le logiciel en lui-même. Et on achète le fait que le logiciel soit pré compilé pour un usage particulier, Donc, ce n’est pas du tout incompatible La démarche par rapport à ça, c’est de dire que quand on a du matériel par exemple je prends une imprimante, pour parler de Richard Stallman C’est un bon exemple. On peut étudier le fonctionnement mécanique, On peut regarder les puces électroniques. Tout ça, donc en fait en vrai, on peut réparer ou refaire des pièces ou changer des composants Mais si on n’a pas accès au code source du logiciel qui fait fonctionner la machine et aux outils pour compiler et mettre à jour le logiciel de la machine, En fait tout simplement on ne peut pas la réparer, On ne peut pas l’améliorer. Donc, le constat vient de là Ça ne veut pas dire pour autant qu’on ne peut plus rien vendre, en fait. Au contraire, c’est juste que, du coup, le point, c’est de dire on doit pouvoir aussi observer le code du logiciel, comprendre et étudier le logiciel comme, on pourrait comprendre un mécanisme physique qu’on peut regarder avec ses yeux.”

Maxime : “D’accord, donc, si, un logiciel open source n’est pas gratuit, pourtant, PrestaShop, c’est aussi une société commerciale. Le logiciel PrestaShop est gratuit. Comment PrestaShop gagne sa vie dans l’histoire ?”

Antoine : “Alors, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que déjà, il n’y a rien de gratuit, même par exemple, pour utiliser PrestaShop Vous êtes finalement, On peut le télécharger librement sur PrestaShop.com plus que gratuitement. Parce qu’il faut quand même une connexion Internet Ça, ce n’est pas gratuit. Et puis après, pour l’exploiter, il faut un serveur Web, un nom de domaine. Si on ne fait pas qu’un catalogue, mais une vraie boutique en ligne. Il faut un moyen de paiement, de logistique sur lequel, du coup, il y a des commissions. Il faut aussi le temps pour l’installer, apprendre à le configurer, le maintenir le personnaliser encore, le catalogue. Donc au fait, dans tous les cas, il y a un coût. Il n’y a pas de coût d’acquisition à proprement parler. S’il n’est pas financier, il est Humain le temps qu’on y passe Voilà, en fait c’est un coût de possession. Dans tous les cas, un coût d’usage et un coût de possession. Parce qu’à la fin du mois, le temps qu’on passe dessus, faut quand même rentabiliser Le deuxième point après, effectivement, PrestaShop choisit de rendre disponible librement son logiciel. Tu feras attention. J’ai bien choisi mes mots “rendre disponible librement.” Parce que du coup, avec l’adoption aujourd’hui, on sait qu’on a à peu près 300.000 boutiques actives Ça fluctue, je n’ai pas le chiffre en tête précis, mais c’est à peu près ça En fait, on va pouvoir monétiser cette adoption de différentes façons. Donc la première, c’est à travers des partenariats. Il n’y a pas de secret. On a des partenaires comme PayPal, comme DHL, donc des moyens de paiement, des moyens de logistique, d’autres services où finalement, on va percevoir un revenu sur le fait de rendre disponibles ces modules sur certains points, pour des gens qui utilisent PrestaShop Ou typiquement pour parler de notre module de paiement, Ce que j’écoute là, qu’on a fait avec PayPal. Du coup, c’est une source de revenus pour nous Quand les marchands l’utilisent, on va toucher une petite rétro commissions sur le truc Après, on a sur la marketplace des modules qui sont payants eux. En fait, ce qu’on achète, ce n’est pas tant le module en tant que tel, mais c’est la relation avec son développeur Trois mois ou un an de support. Ce genre de choses, c’est un pack en fait Vous avez aussi la garantie en téléchargeant votre Zip que vous avez un vrai zip original et pas un truc vérolé trouvé sur Internet En fait-il n’y a pas mal d’avantages. Et donc Addons la marketplace est aujourd’hui parmi nos principales sources de revenus Sur Addons, après je ne peux pas détailler le fonctionnement C’est une marketplace comme une autre.”

Maxime : “Oui, pour ceux qui ne connaîtraient pas, pour imager un petit peu les choses, Ça serait comme Android avec la marketplace Android est un logiciel gratuit, libre et Google va se rémunérer en prenant, une commission sur les ventes des applications qui pourrait être faite sur sa marketplace.”

Antoine : “C’est exactement le même principe effectivement. Il y a un point commun que je trouve très intéressant, qui est qu’en fait pour chaque finalement modèle et marques de téléphone, Android est customisé. Il est rendu unique de façon à bien fonctionner avec le choix de matériel et par exemple les réseaux suivant les pays, etc. Et PrestaShop, c’est un peu pareil. Quand vous téléchargez PrestaShop, vous allez faire un assemblage avec le logiciel de base, un thème, des modules et une configuration spécifique des extensions pour le système d’information de votre entreprise. Donc, il n’y a pas deux boutiques PrestaShop qui sont pareil. L’idée, c’est qu’on prend finalement un projet sur PrestaShop Le logiciel n’est pas vraiment un produit fini en tant que tel Vous partez sur une base de projets open source PrestaShop Et vous allez l’utiliser soit directement, soit avec un prestataire technique pour construire finalement une solution qui vous permet de vendre en ligne, spécifiquement pour votre besoin.”

Maxime : “Un des points forts que je trouve en termes de communication de PrestaShop sur le marché, c’est que beaucoup d’agences connaissent PrestaShop, proposent PrestaShop Si on a besoin d’aide sur une fonctionnalité qu’on ne connaît pas, qu’on ne comprend pas, il y a plusieurs, canaux pour avoir des informations. Il y a le forum sur le site PrestaShop, il y a le slack de French of presta J’ai parlé avec Olivier Le Corre sur le dernier podcast. Il y a quelque part un écosystème qui est important. Comment cet écosystème se construit ? Qui en fait part ? Comment ça marche ?”

Antoine : “Alors, en fait déjà, tout simplement, il y a les marchands eux-mêmes qui téléchargent le logiciel et l’utilisent. Donc ça, c’est une grosse partie, on va dire de la longue traîne, un peu de la communauté, des gens qui ne font pas forcément énormément de chiffres d’affaires avec leurs boutiques, mais qui sont très nombreux. Donc, typiquement, c’est justement la cible d’Adobe sans pouvoir fournir des petites fonctionnalités à des tarifs raisonnables à ces personnes-là. Ensuite, on va avoir toute l’activité, plus business autour du logiciel. Typiquement, ce que tu as dit, les agences, les freelances, les experts slots, marketing, content, etc. Qui finalement vont accompagner les marchands, après les très gros marchands ou ces équipes-là en interne. Et puis, les marchands de petites tailles ou moyennes tailles font souvent appel, à des travailleurs indépendants ou à des agences Et donc, l’écosystème est constitué de tout ça. PrestaShop est très présent en Europe, en Amérique latine. Voilà, il suffit d’aller voir sur Crowding la solution qu’on utilise pour faire les traductions du logiciel. Vous verrez, qu’il y a quand même 60, 70 pays par langue qui sont traduits. La seule solution aujourd’hui open source en E-commerce qui fonctionne en ce qu’on appelle en right to left, donc l’écriture inversée pour l’arabe et le perse, par exemple, ou l’hébreu, donc la communauté en fait, elle est vaste Elle est constituée de plein de nationalités et de langues différentes. Et puis, des gens qui utilisent le logiciel pour construire leur business, que ce soit les marchands, soit ceux qui travaillent pour les marchands Ce qui est-ce qui peut améliorer la robustesse parce que, J’imagine qu’avoir un site en arabe, en perse, en hébreu ou en chinois apporte des contraintes non seulement sur la langue, mais aussi peut-être sur les habitudes de travail et sur des habitudes de paiement de livraison. Ça enrichi d’une manière générale la solution.”

Maxime : “Au-delà des fonctionnalités, je pense que la robustesse peut aussi être améliorée avec ce genre de ce genre d’écosystèmes aussi variés.”

Antoine : “Oui, alors, le simple fait déjà que PrestaShop soit une solution éditée en France,mais plus largement en Europe fait que de base, en fait, on doit gérer des cadres de gestion de compta ou de logistique qui sont diverses Là quand un éditeur travaille sur une solution, mais qu’il développe ça en Amérique du Nord Le problème, quand il sort de l’Amérique du Nord, où c’est relativement unifié c’est qu’il arrive par exemple en Europe ou dans d’autres régions , où c’est complètement différent PrestaShop est déjà conçu pour ces différences C’est le gros avantage, parfois, ça peut apporter un peu de complexité à la prise en main, la configuration, surtout si on vend sur différents territoires. Mais globalement, voilà, c’est un des points forts de PrestaShop Là-dessus c’est “Ready to use” au niveau international. J’ai une dernière question pour toi.”

Maxime : “On peut, tu l’as dit, télécharger librement le logiciel PrestaShop sur le site Internet de PrestaShop. Est-ce qu’il faut forcément un prestataire pour le faire ? Est-ce qu’il faut des compétences ? Est-ce que tu pourrais donner un dernier conseil à un e-commerçant ou un commerçant qui voudrait se digitaliser, utiliser PrestaShop parce qu’il veut se lancer tout seul ? Est-ce qu’il faut passer par une agence ? Comment faire pour l’utiliser ?”

Antoine : “Alors, pour moi, il y a deux scénarios principaux Il y a le marchand qui a déjà une activité établie, une boutique, quelque chose qui a forcément déjà un logiciel de gestion ou stock, quelque chose comme ça Donc là, je dirais ça vaut le coup de se faire accompagner. Souvent parce qu’il y a un peu plus de budgets, à part un travailleur indépendant ou une agence en fonction de la taille du commerçant. Pour faire les bons choix techniques en fait, pas à se retrouver à perdre du temps Des gens qui savent le faire bien et ça vaut le coup de les rémunérer pour être efficace t puis que ça soit bien paramétré, etc. Après, si vous voulez vraiment commencer en mode, un peu tout seul, soit dans votre garage, soit vous avez vraiment un petit commerce Vous avez du temps et vous voulez le faire vraiment vous-même. Il y a plein de gens qui le font sur le forum. Là, dans ce cas-là, ne perdez pas trop de temps avec ce que j’appelle la peinture. Le thème, choisissez quelque chose de simple, de léger, ne mettez pas des grosses images parce qu’en fait, tout ça, C’est ennuyant au niveau performance particulièrement sur mobile. C’est très handicapant d’avoir des thèmes très lourds, trop d’images, etc. Et ensuite, restez sur quelque chose de très simple. Il faut que ça ressemble à une boutique en ligne. Allez voir l’Apple Store, pas la partie où ils vendent les PC, mais la partie où ils vendent des accessoires, vous verrez que c’est juste un fond gris avec des traits, de petites descriptions et des jolies photos. Voilà, faites quelque chose comme ça, des belles photos. Essayez de mettre des photos aussi de vos produits en situation. Par exemple vous vendez des tableaux. Vous avez mis la dimension de 30 cm par 30 cm, essayez de faire une photo du cadre dans un salon pour qu’on voie ce que ça donne au-dessus d’un canapé, par exemple, quelque chose comme ça, Voilà, ça aide à la décision. Et puis de belles descriptions. Le but, évidemment, c’est de rassurer et de convaincre. Donc, passez du temps à faire un beau catalogue. C’est le conseil que je vous propose avec un bon contenu, mais ne mettez pas trop d’argent sur la partie thème, il faut que ça reste efficace.”

Maxime : “J’aime beaucoup cette approche parce que c’est vrai qu’on voit souvent des gens quand on discute. Je veux un beau site Internet, mais on parle beaucoup en ce moment d’Amazon sur l’e-commerce. Moi le site d’Amazon, je ne le trouve pas spécialement beau, mais il est efficace. Et ce n’est pas parce qu’un site est beau qu’il va être efficace. Alors je ne dis pas qu’il faut faire des sites moches, mais je pense qu’il ne faut pas qu’il faut faire des sites moches.”

Antoine : “Oui, mais c’est vraiment cet état d’esprit de dire que si c’est surchargé, en fait, c’est long, si c’est long, du coup, ça met longtemps à charger sur les sites, sur le PC ou le téléphone des visiteurs. Ça ne donne pas confiance. Et puis ça, ça n’aide pas. Et, ça coûte cher, du coup, en serveur, en bande passante, tout ça. Donc il vaut mieux en fait rester simple. Vous démarrez votre activité avec quelque chose de simple et d’efficace. Et en fait, au lieu de mettre tout le budget dans la décoration du site Web, gardez beaucoup de budgets pour l’acquisition du trafic. Ah oui c’est ça le dernier conseil, c’est qu’en fait les gens ne vont pas découvrir votre site par hasard, comme ça, etc. Si vous lancez votre site maintenant, il y a déjà beaucoup de monde, donc il va falloir faire un peu de marketing sur Facebook ou sur Google. En fonction de votre activité, on peut garder du budget pour afficher un peu de la pub sur le Web pour faire venir les gens Faire connaître votre site, peut être travailler avec un ou deux blogueurs. Si vous êtes dans une niche, où ça se fait pour écrire du contenu Ce genre de choses-là Donc privilégiez, c’est ce que je disais la qualité du contenu et puis l’attraction des nouveaux clients.”

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